La crise sanitaire mondiale a bouleversé de nombreux secteurs économiques, et le marché immobilier n’y échappe pas. En Bretagne, les conséquences de cette situation inédite se sont fait sentir de manière significative. D’une part, les confinements successifs et les restrictions de déplacement ont freiné les transactions et l’activité des professionnels. D’autre part, les changements dans les modes de vie et les aspirations des citoyens ont modifié la demande en matière de logements. Il est intéressant de dresser un bilan de l’impact de cette crise sanitaire sur le marché immobilier breton et d’envisager les perspectives à venir.
Plan de l'article
Immobilier breton : marché florissant avant la crise
Avant la crise sanitaire, le marché immobilier breton était en pleine expansion. Les indicateurs étaient au vert : hausse des prix de l’immobilier, augmentation du nombre de transactions, et dynamisme des professionnels. La Bretagne a toujours été une région attractive pour les investisseurs immobiliers grâce à son cadre de vie agréable et ses nombreux atouts touristiques.
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Dans cette période faste, certains secteurs ont connu une croissance plus rapide que d’autres. Les grandes villes comme Rennes ou Nantes affichaient un marché immobilier particulièrement dynamique avec une forte demande pour des biens situés en centre-ville ou proches des transports en commun.
Les zones rurales n’étaient pas non plus épargnées par ce mouvement ascendant puisque beaucoup de Français cherchaient à s’y installer dans le but de fuir les grandes agglomérations jugées trop bruyantes et stressantes.
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Il ne faut pas oublier que certains Bretons avaient déjà du mal à trouver un logement avant la pandémie. Le manque d’offres locatives accessibles aux foyers modestes est un phénomène récurrent dans cette région où la pression foncière pèse lourd sur le marché immobilier.
Ces éléments témoignent d’un contexte favorable mais fragile pour le secteur immobilier breton avant la venue du coronavirus qui allait chambouler durablement cet équilibre précaire.
Crise sanitaire : quel impact sur l’immobilier breton
La crise sanitaire a donc eu un impact significatif sur le marché immobilier breton. Les mesures de confinement et la fermeture des frontières ont considérablement ralenti l’activité du secteur immobilier qui s’est retrouvé confronté à une situation inédite.
Dès le mois de mars 2020, les professionnels de l’immobilier ont constaté une baisse marquée du nombre de transactions. Les acheteurs potentiels ont été freinés dans leur projet d’achat par les incertitudes économiques liées à la pandémie et par les restrictions imposées aux déplacements.
Concernant les locations, certains propriétaires se sont retrouvés face à des situations compliquées en raison des difficultés financières rencontrées par leurs locataires. Effectivement, certains n’ont pas pu honorer leur loyer en raison d’une perte d’emploi ou d’un chômage partiel prolongé.
Malgré ces obstacles, tous les segments immobiliers n’ont pas été touchés avec la même intensité. On note que certains biens situés en zone rurale ou proches du littoral ont vu leur attractivité augmenter pendant la crise sanitaire. Effectivement, beaucoup de citadins ont choisi cette période pour changer de cadre de vie et chercher un bien plus spacieux avec un jardin ou une terrasse pour pouvoir profiter pleinement du confinement.
Vous devez noter que globalement le marché immobilier breton a connu une baisse significative durant cette période difficile. La situation reste encore incertaine pour les mois à venir, notamment en raison de la récession économique qui risque d’impacter durablement le pouvoir d’achat des Français.
Certains experts restent confiants quant à l’évolution du marché immobilier breton. Effectivement, ils estiment que la région a de nombreux atouts pour rebondir rapidement après cette crise sanitaire et retrouver son dynamisme antérieur. La qualité de vie qu’elle offre ainsi que ses perspectives économiques attractives sont autant d’arguments qui peuvent contribuer à stimuler l’activité immobilière dans les années à venir.
Immobilier breton : quel avenir à court et moyen terme
Les perspectives à court et moyen terme pour le marché immobilier breton restent incertaines. Effectivement, la crise sanitaire a bouleversé l’économie française et ses conséquences sont difficiles à prévoir sur le long terme.
Les professionnels de l’immobilier en Bretagne ont constaté une reprise progressive du marché depuis la fin du confinement en mai 2020. Cette reprise est timide et certainement pas encore suffisante pour rattraper les mois perdus.
En ce qui concerne le marché des transactions immobilières, il faut souligner que les taux d’intérêt restent très bas actuellement. Cette situation encourage certains acheteurs potentiels à investir malgré la crise sanitaire. Les mesures gouvernementales telles que le prêt à taux zéro ou encore la défiscalisation immobilière peuvent aussi contribuer à stimuler l’activité immobilière dans les prochains mois.
Au niveau locatif, on peut noter que certains biens ont vu leur valeur augmenter durant cette période difficile grâce au regain d’intérêt pour les zones rurales ou littorales, comme mentionné précédemment. Cela se traduit par une augmentation des loyers dans ces zones géographiques.
La crise sanitaire a eu un impact indéniable sur le marché immobilier breton, mais les professionnels de l’immobilier restent optimistes pour l’avenir. Il est difficile de prédire avec précision ce qui va se passer dans les prochains mois, mais il ne fait aucun doute que la région possède de sérieux atouts pour retrouver rapidement son dynamisme passé si jamais la situation économique actuelle s’améliore significativement et si le risque d’une deuxième vague pandémique disparaît progressivement.
Immobilier breton post-crise : les clés pour saisir les opportunités
Les opportunités à saisir dans le marché immobilier breton post-crise sont multiples. Les acheteurs potentiels peuvent profiter des taux d’intérêt très bas pour réaliser un investissement immobilier intéressant et sécurisé.
Certainement que cette crise sanitaire a permis de mettre en lumière l’attrait des zones rurales et littorales. Cette tendance qui se dessinait déjà avant la pandémie devrait s’amplifier dans les mois à venir avec une demande accrue pour ce type de biens immobiliers.
D’autres opportunités existent aussi telles que l’investissement locatif. Effectivement, si certaines villes bretonnes connaissent actuellement une baisse des prix de l’immobilier locatif (comme Rennes par exemple), vous devez souligner qu’il y a eu durant cette période exceptionnelle un changement majeur dans les habitudes du travail : davantage en télétravail permet aux salariés qui ont choisi cette option de ne plus être limités géographiquement. Ils peuvent se tourner vers les communes rurales en Bretagne tout en travaillant depuis leur domicile grâce à leur connexion internet ; cela peut constituer une véritable opportunité pour eux comme pour ceux souhaitant louer leur maison ou appartement.
Ces derniers mois ont montré que le besoin croissant d’espace ainsi que la recherche de nature et une qualité de vie paisible dans notre quotidien ont été renforcés. Il est donc possible de trouver sur le marché immobilier breton des biens immobiliers spacieux avec jardins, terrasses ou même piscines à un prix raisonnable.
Malgré les incertitudes qui pèsent encore sur l’économie française en général et le marché immobilier breton en particulier, il reste possible pour les acheteurs potentiels d’y réaliser des investissements attractifs s’ils disposent d’un budget suffisant mais aussi grâce aux opportunités existantes notamment celles citées ci-dessus. Les professionnels du secteur espèrent par ailleurs que leur région retrouvera rapidement son dynamisme économique passé dès lors qu’une amélioration significative sera constatée au niveau national comme international.